GENERAL ELEKTRIKS + Guests
On peut très bien se choisir un nom de groupe qui sonne comme celui d’un conglomérat de l’énergie, et faire chauffer les dance-floors comme jamais.
La machine d’Hervé Salters, leader fondateur français de General Elektriks, tourne avec la précision des meilleures et des plus puissantes fanfares funk. Normal : elle a trouvé le jour dans la baie de San Francisco, ville où Hervé Salters s’installe à la fin des années 1990. La ville de Sly Stone, le précurseur avec sa Family.
Quand Hervé Slaters y pose ses valises, il a déjà, derrière lui, une solide carrière de claviers. Son truc c’est le Clavinet C, un clavier extraordinaire dont les touches sonnent comme des guitares. Le maitre absolu du Clavinet C et d’Hervé Salters, c’est Stevie Wonder. Ce son vintage intéresse évidemment le chanteur M, que Hervé Salters accompagnera sur scène, ou encore, Femi Kuti, héritier de Fela Kuti, le king du funk nigerian.
Au début des années 2000, l’aventure General Elektriks est lancée en Californie. Premiers pas d’Hervé Salters dans le rôle du chanteur, premier tube en 2009 : Raid the radio. Pour autant, il ne s’enferme pas dans un genre unique : jazz, soul, funk, hip hop, éléctro, peu importe le nom, à condition que ça tourne rond. A l’ancienne, mais, petite nuance, très en prise avec son époque.
Sur scène, General Elektriks donne dans l’énergie pure. Difficile de résister. Prévoir d’être bien chaussés pour pouvoir danser tranquille.
Hervé Salters : Voix Lead, Claviers | Eric Starczan : Guitare, Voix | Jessie Chaton : Claviers, Basse - Toma Milteau : Batterie, Mpc, Voix | Guillaume Lantonnet : Batterie, Vibraphone, Percussions + Guests
YESSAÏ KARAPETIAN QUINTET
Yessaï Karapetian a trouvé l’adjectif idoine pour qualifier son jazz : futuriste. Peut-être parce que ce pianiste surdoué, envisage son art en s’affranchissant des frontières et des codes en vigueur, à l’image d’un Chilly Gonzalez, ou d’un Keith Jarrett, référence absolue.
Étudiants au Conservatoire de Marseille, il monte avec son frère Marc, bassiste, un trio électro-jazz, qu’ils baptisent Onefoot. Une sorte de rodage pour Yessaï Karapetian, vingt ans à peine et déjà parfaitement à l’aise dans le rôle du guide enflammé de ces voyages musicaux qu’il propose, ouvrant toutes sortes de portes, conviant ainsi le public à le suivre. Et son horizon s’élargit encore, Yessaï peaufine son incroyable et très jeune talent au Berklee Music School de Boston, l’école de l’excellence pour tout jazzman. L’occasion pour lui, de tenter toutes sortes d’expériences, jouer en trio ou à neuf, puiser dans le répertoire de la pop, ou des standards du jazz en remontant aux années quarante.
Quelques années plus tard, Yessaï Karapetian passe du trio au quintet. La configuration ad hoc pour enregistrer son premier album à Paris au studio CBE, studio mythique où se retrouve encore aujourd’hui la très fine fleur de la chanson française. Un studio pop pour enregistrer un album de jazz ? Yessaï Karapetian ira même plus loin, enregistrant les neuf titres de l’album YESSAÏ, paru en janvier dernier, entouré de ses musiciens dans les conditions du live. Gonflé ? L’essence même du jazz selon Yessaï.
Théo Moutou : Batterie | Marc Karapetian : Basse | Gab Gosse : Guitare | Mounir Sefsouf : Saxophone - Yessaï Karapetian : Piano
Infos pratiques
20:30
De 17,00 à 37,50 euros