Ingénieur en automatisme : les missions du métier
Poste de plus en plus demandé et important au sein de l'industrie, les missions de l'ingénieur automaticien se complexifient alors que les sciences et la mécanique progressent. En fonction de la demande des clients, il organise les cahiers des charges et dessine les plans du produit qu'il doit créer. Il est également le concepteur de l'automatisme et celui qui se charge de l'approvisionnement en outils et matières.
Rôle de l'ingénieur en automatisme
L'ingénieur en automatisme est chargé de deux pôles principaux (gestion et conception), et ses missions sont de plus en plus polyvalentes :
- Analyser et interpréter la demande des clients en vue d'en faire un cahier des charges à respecter. Il définit les matériaux, les meilleures méthodes, et constitue les équipes qui vont travailler sur ce projet.
- Après le travail préalable spécifié ci-dessus, l'ingénieur en automatisme passe à la conception de l'automatisme en réalisant des tests. Il définit par la suite les rôles et les tâches que doit effectuer le robot ou la machine
.
- En lien avec le client et les fournisseurs, l'ingénieur automaticien doit négocier et expliquer le fonctionnement du produit qu'il a conçu. Il a également pour missions la maintenance, le conseil et l'assistance de ses clients.
Qualités requises pour devenir ingénieur en automatisme
Les premières missions de l'ingénieur en automatisme : la rédaction des cahiers des charges et l'interprétation de la demande du client, lui demandent des qualités rédactionnelles, d'analyse, une capacité de concision et une grande organisation.
Ses autres missions nécessitent des compétences techniques multiples : qu'elles soient mécaniques ou informatiques, l'ingénieur automaticien doit posséder une culture de la haute technologie, de l'électronique ainsi qu'une maîtrise de l'informatique.
Enfin, son rôle de négociateur lui demande une capacité de persuasion et un relationnel développé. Travaillant avec son équipe, il doit pouvoir la motiver et instaurer un lien avec chacun de ses membres.
Carrière et possibilité d’évolution
Secteur très porteur car diversifié : automobile, chimie, mécanique? et dont la structure est variée : grandes entreprises, PME, sociétés de sous-traitance en ingénierie?, le recrutement d'ingénieurs automaticiens se fait relativement facilement, bien qu'une importante sélection soit la condition d'accès au poste. Les profils recherchés sont très spécifiques et spécialisés (carrière scientifique).
Les perspectives d'évolution sont donc très nombreuses : ingénieur d'études, de recherche et de développement, ingénieur d'études en génie électrique, etc. Après plusieurs années d'expérience, il peut devenir responsable d'activités et organiser son équipe autour d'un projet innovant.
Salaire brut mensuel d'un débutant
Formations nécessaires pour devenir ingénieur en automatisme
Pour devenir ingénieur en automatisme, l'obtention d'un bac tourné vers les sciences est obligatoire. Il peut être général scientifique ou ST2I (plus rarement STL). La durée des études est relativement longue (minimum bac+5). Plusieurs voies sont possibles :
- S'orienter vers une grande école d'ingénieurs après deux ans de classes préparatoires scientifiques, un BTS ou un DUT. Ces écoles recrutent sur concours.
- Choisir une des écoles préparant aux métiers de l'automatisme et de l'électronique. Elles aussi sont accessibles à bac+2 (très rarement post-bac) et recrutent sur concours. Mais de plus en plus, on observe que des voies d'admission parallèle sont possibles (en bac+3 généralement).
- Préférer l'université et préparer une licence scientifique en trois ans avant de faire un master professionnel (spécialité électronique, informatique ou automatisme) en deux ans.
Situation du métier ingénieur en automatisme
Le poste d'ingénieur en automatisme est très recherché mais également très demandé. L'entreprise demande une expérience d'environ deux ans avant de recruter un ingénieur automaticien. L'embauche se fait autant dans les PME que dans les grands groupes, et on observe de plus en plus l'émergence de sociétés d'ingénierie en sous-traitance très dynamiques et demandeuses d'emploi.
Les développements de la mécanique et de l'informatique offrent une fois encore des perspectives d'évolutions aux futurs ingénieurs en automatisme.