Entreprenariat étudiant. Le numérique, terre de créateurs

Pour eux, lancer des projets, c’est presque une seconde nature. Avec de beaux succès à la clé !

Entreprenariat étudiant. Le numérique, terre de créateurs

    Savoir créer des sites et des applis, travailler en mode start-up… Les études dans le domaine du digital donnent envie d’entreprendre. Pour Sébastien Lefèvre, tout a commencé lors d’un échange à l’étranger dans le cadre de son cursus. Son idée ? « Aider les entreprises à recruter des profils numériques, là où les cabinets classiques ont du mal à en trouver », explique-t-il.

    Les écoles soutiennent leurs jeunes créateurs et celle de Sébastien, l’ICN BS, à Nancy, lui a aménagé ses horaires lorsqu’il est rentré en France pour qu’il puisse continuer à travailler sur son

    projet. Et c’est ainsi, qu’« à peine diplômé », affirme-t-il, il a pu créer « Tomorrow Jobs », cabinet de recrutement spécialisé dans les profils techniques, dont les robots scannent les CVthèques pour détecter les candidats, puis les approcher par des méthodes webmarketing. Aujourd’hui leader en Lorraine, l’entreprise emploie huit personnes et officie aussi à Lille et Paris.

    Objectifs en série

    Et déjà, une nouvelle marque s’apprête déjà à voir le jour : « The Missing One », une plate-forme de recrutement direct pour développeurs. Les stages aussi éveillent les désirs. C’est celui de dernière année qui a amené Christopher Lemoine, étudiant à Audencia BS, à intégrer une start-up alors inconnue, Michel et Augustin. « Il n’y avait que les deux fondateurs et deux stagiaires », explique-t-il. Après quatre années à la direction de la communication, Christopher se lance dans sa première création d’entreprise. Il suit les cours intensifs du Wagon, une école qui apprend à coder. « Je ne voulais pas devenir développeur, mais comprendre comment tout cela marche. » Le Wagon, avec lequel Audencia a depuis conclu un partenariat, lui permet de parler la langue des « technos », « et, au passage, d’éviter de me faire arnaquer sur leurs tarifs ! », plaisante-t-il.

    Après une première start-up, La Grande Dinette, Christopher change de projet. Aujourd’hui, il travaille sur une autre création : celui de Dandine, traiteur de quartier à Paris, qui ouvrira pour Noël.

    Le chiffre

    87,6 % des créateurs de start-up sont des hommes. (Source : L’Agence du numérique, 2017)

    « Nous pouvons baisser de 60 à 70 % la facture de chauffage de nos clients »

    Témoignage de Maxence Chotard CEO (Chief executive officer) d’Eïsox

    Ancien étudiant d’Eseo, école d’ingénieurs à Angers, Maxence Chotard a pu compter sur ses laboratoires de pointe et son incubateur. Son projet ? Une technologie verte et ambitieuse.

    Maxence a toujours eu le goût de l’entrepreneuriat. En 2013, alors étudiant à l’Eseo et poursuivant un double cursus avec l’Essca Business School, il rejoint son père sur un projet encore balbutiant. Leur domaine : la consommation intelligente des bâtiments. « J’avais la chance d’être dans une école à forte dimension de Recherche, avec des équipements auxquels tout le monde n’a pas accès », explique-t-il. Identifier les verrous technologiques, les lever un par un… À l’Eseo, il trouve aussi un associé et intègre l’incubateur : « Il venait d’ouvrir, nous étions les tout premiers à vivre dedans », se souvient-il.

    Son produit, c’est Eïsox, une tête thermostatique qui remplace le robinet d’un radiateur à eau chaude, munie de différents capteurs pour en moduler l’activité. « Aujourd’hui, nous pouvons baisser de 60 à 70 % la facture de chauffage de nos clients », affirme Maxence Chotard. Ses clients? Des entreprises, des hôpitaux et potentiellement tout grand ensemble immobilier.

    La start-up réunit déjà six personnes.

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    Écoles à la une

    Proposées par les écoles partenaires

    Institut Lyfe (ex Institut Paul Bocuse)
    Tourisme / Hôtellerie / Restauration
    Écully
    Audencia Business School
    Marketing / Communication
    Nantes
    Edhec Business School
    Commerce / Gestion / Management
    Roubaix cedex 1